Apparu il y a huit mille ans dans le berceau fertile du Proche-Orient, le vin a traversé les plus grandes civilisations de l’Antiquité : mésopotamienne, égyptienne, grecque, étrusque, romaine, celte… Des premières villes néolithiques à la chute de l’Empire romain, de Noé à Dionysos, il incarne la civilisation donnée aux Hommes. La culture du vin s’est propagée sur des milliers de kilomètres, jusqu’aux côtes de l’Atlantique et de l’Océan Indien. Le vin a inspiré de très grands chefs-d’œuvre. Son histoire est celle des peuples de l’Antiquité. Elle témoigne des échanges culturels, des voies commerciales, des progrès technologiques et sociaux. Les premiers chapitres de l’Histoire du vin se sont déroulés au Proche-Orient, berceau de l’agriculture et de l’écriture. Les textes mentionnent très tôt son existence : ainsi dans l’Ancien Testament, Noé en régale déjà les ouvriers chargés de construire l’Arche. Doté d’un plus fort taux d’alcool, le vin se conserve mieux que la bière, issue de la fermentation des céréales : froment, orge, blé, seigle ou encore avoine. Selon l’agronome romain Columelle, on agrémentait le raisin d’ingrédients divers tels que du moût, du sel, du gypse, du marbre, des aromates, de la résine ou de la poix. Le vin des Anciens surprendrait le palais d’un amateur du XXIe siècle !